• Liste des avocat.e.s formé.e.s à la prise en charge des victimes de violences sexuelles et intrafamiliales

    Le 8 mars 2022, le barreau de Bruxelles a signé la Charte des principes fondamentaux sur l’accès à la justice des femmes de victimes de violences de l’Union internationale des avocats. Dans le cadre de cet engagement, le barreau a mis sur pied une formation multidisciplinaire visant à former les avocats à la prise en charge des violences sexuelles et intrafamiliales.

    Consultez la liste des avocats disposant d’une formation et d’une pratique de la problématique des violences de genre ici.

  • Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles

    Les Centres de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) offrent des soins multidisciplinaires aux victimes de violences sexuelles et des conseils aux personnes de soutien. Tous les soins sont proposés en un seul lieu par une équipe spécialement formée à cet effet.

  • SOS Viol

    Un accueil sans jugement et en toute confidentialité par des professionnel.le. s formé.e.s à la clinique des violences sexuelles.

    0800 98 100

  • Brise Le Silence

    Depuis Mars 2015, l'association Brise Le Silence apporte un soutien aux victimes de violences sexuelles. Chaque victime ou proche de victimes est accueillie et accompagnée par un binôme composé d’une pair-aidante et d'une autre travailleuse du secteur psycho-social.

  • Ecoute Violences Conjugales

    Une écoute bienveillante vous permettant de mettre des mots sur une situation de violence.

    0800 30 0 30

  • Classement sans suite

    Pièce de théâtre écrite et mise en scène par Luca FRANCESCHI, d’après une initiative de Carole VENTURA et en collaboration avec Caroline POIRÉ, Avocate au Barreau de Bruxelles.

  • Classées sans suite Violaine De Filippis-Abate

    En France, l’écrasante majorité des violences faites aux femmes reste impunie et ignorée : ce scandale doit cesser.

    « Classée sans suite » : trois mots qui signifient qu’aucun procès ne se tiendra jamais. Aujourd’hui, seul 1 % des viols aboutissent à une condamnation et 80 % des plaintes des femmes pour violences dans le cadre conjugal sont classées sans suite par manque d’investigations. Le système judiciaire se montre donc incapable de garantir aux femmes, non pas seulement un procès équitable, mais un procès tout court – leur refusant la reconnaissance de leur statut de victimes et épargnant aux hommes leur statut d’agresseurs.

    Si la parole des femmes s’est indiscutablement libérée ces dernières années, les oreilles de la justice sont quant à elles encore sourdes à leurs plaintes. Après un état des lieux édifiant du tunnel infernal que constitue le parcours des femmes victimes de violences, du dépôt de plainte jusqu’au classement, Violaine De Filippis-Abate propose une lecture systémique des blocages expliquant cette situation catastrophique – héritage d’une justice férocement patriarcale et d’un sexisme fermement ancré dans notre culture –, ainsi que des pistes d’amélioration à mettre en œuvre urgemment pour lutter contre la maltraitance physique, psychologique et judiciaire des femmes dans notre pays – pour qu’enfin, justice soit faite.

    Violaine De Filippis-Abate est avocate, engagée pour les droits des femmes, porte-parole d’Osez le féminisme et chroniqueuse à L’Huma.

  • Le consentement Vanessa Springora

    Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. A treize ans, dans un dîner, elle rencontre G. , un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses œillades énamourées et l'attention qu'il lui porte. Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin " impérieux " de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l'aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu'elle vient d'avoir quatorze ans, V. s'offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables. Derrière les apparences flatteuses de l'homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire. V. tente de s'arracher à l'emprise qu'il exerce sur elle, tandis qu'il s'apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l'écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement.

    Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d'une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Elle y dépeint un processus de manipulation psychique implacable et l'ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse. Mais au-delà de son histoire individuelle, elle questionne aussi les dérives d'une époque, et la complaisance d'un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.

  • La familia grande Camille Kouchner

    « Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants”

    C’est l’histoire d’une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l’été. C’est le récit incandescent d’une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.

    Camille Kouchner, 45 ans, est maîtresse de conférences en droit. La Familia grande est son premier livre.

  • Les choses humaines Karine Tuil

    Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?

  • Les chatouilles Andréa Bescond et Eric Métayer

    Les Chatouilles est un film dramatique français écrit et réalisé par Andréa Bescond et Éric Métayer, sorti en 2018. Il s’agit de l’adaptation de leur pièce de théâtre Les Chatouilles ou la Danse de la colère, récompensée du molière seule en scène (2016). L'histoire s'inspire du drame de l'enfance d'Andréa Bescond qui a été victime de violences sexuelles

  • Une famille presque normale

    Un père prêtre de l’Église suédoise, une mère avocate et une fille adolescente épanouie qui brille dans son équipe de handball. Quand on découvre pour la première fois les Sandell dans « une Famille presque normale », on a l’impression d’un tableau sans zone d’ombre. Pourtant, à 15 ans, l’adolescente Stella vit un traumatisme : s’amusant à séduire un entraîneur lors d’un stage de sport, elle se retrouve violée par celui-ci. Un drame qui va détruire en silence la famille. Quatre ans plus tard, Stella vit toujours chez ses parents, travaille dans une boulangerie, en décalage avec sa meilleure amie Amina qui suit de brillantes études de droit. Elle va rencontrer un bel homme plus âgé qu’elle et, quelque temps plus tard, se retrouver accusée de l’avoir tué.